Présentation

Laurence Robert, je suis responsable du groupe depuis sa création en 2000. J’ai suivi mes formations à la Société Cynologique Suisse et à la Fédération Romande de Cynologie. Je porte de l'intérêt à l'éducation canine depuis plus de vingt ans. A l'époque, elle se résumait à une communication à sens unique : «moi, le maître, je te dis ce que tu dois faire, et toi, le chien, tu fais ce que je te dis ». Ceci ne correspond pas aux relations de partage et de confiance qui doivent être instaurées, afin que nos chiens soient heureux dans notre société.

Ma définition d’une éducation respectueuse

C’est bien sûr une éducation basée sur le renforcement positif. Les bons comportements du chiot/chien seront «marqués» avec la voix suivie par l’utilisation d’un renforcement (nourriture, jouet, autres). Les comportements non désirés seront anticipés et désamorcés, ignorés ou redirigés.

C’est prendre conscience que le chiot / le chien n’est pas une page blanche sur laquelle tout peut être écrit. Beaucoup de comportements sont mis en place par la génétique et pourront être modulés par des apprentissages, mais pas effacés.

Prendre conscience que le chien est un prédateur qui a des séquences de comportement utiles telles que la fixation du regard, la poursuite, la capture, le déchiquetage. Ces patrons-moteurs existent encore et toujours et sont à la base de plusieurs difficultés, pour nous, propriétaires.

Prendre conscience que nous allons tout mettre en place pour que notre idéal du chien puisse devenir la réalité, mais que l’on doit être aussi être prêt à accepter notre chien tel qu’il est ou tel qu’il sera. La contrainte et la punition, mises en place pour instaurer la peur et l’insécurité, ne correspondent pas aux critères d’une éducation respectueuse.

Prendre conscience que le chiot/chien ne connaît pas les règles de notre société et ne connaît pas nos attentes, lui expliquer les règles, lui signifier les limites et lui apprendre à les respecter peut se faire dans des méthodes éducatives sans utiliser la peur de la punition. On admet que la punition n’est pas une méthode éducative car le chien ne sait toujours pas comment se comporter, même après avoir été puni sévèrement. La punition doit être considérée comme outil « efficace », si elle est utilisée correctement, comme moyen disruptif nous permettant d’apprendre au chiot/chien un comportement alternatif que le chiot/chien arrive à exécuter.

Prendre conscience des limites de l’obéissance :

Une solution est de travailler en priorité sur le comportement du chiot/chien ; mettre en place un système gagnant-gagnant. Le chiot/chien apprend à regarder son propriétaire afin de demander la permission.


Nous savons, se référer au dernier livre de Dr Joël Dehasse, que le chien a une mémoire à court terme, à moyen terme et à long terme ; qu’il utilise le « système » de concept = en ayant une indication verbale ou visuelle, il est capable de reconnaître ce que l’on attend de lui ; il est capable d’empathie, il a une envie très grande d’interactions avec les êtres humains, et il a développé des capacités dans ce but-là.

ET NOUS, NOUS PENSONS QUE LE CHIEN DOIT NOUS ETRE SOUMIS, NOUS UTILISONS LA PUNITION = LA MISE EN PLACE DE LA PEUR ET DE L’ANXIETE, AFIN D’OBTENIR UNE OBEISSANCE DU CHIEN. NOUS LIMITONS NOS CHIENS DANS UN RÔLE DE MACHINE, JUSTE BON A EXECUTER DES PROGRAMMES (JUSTE BON A FAIRE), ET OUBLIONS D’UTILISER SES COMPETENCES (SON ETRE).

L’être humain comme le chien avons des capacités à apprendre, à évoluer, et la collaboration entre êtres vivants permet cet apprentissage de la vie.

Une éducation-collaboration, c’est ce que je vous propose.